Le 08 mars pour tous

Du sourire pour tous !

Cette 40ᵉ édition de la Journée Internationale des droits de la Femme (JIF) sur le thème : « Pour toutes les femmes et filles : droits, égalité et autonomisation », fut très chargée en émotion. Pour cette journée tant chère à la femme et aussi à l’homme, le top management de l’Office du Baccalauréat du Cameroun a mis les petits plats dans les grands en déployant sur toute la semaine un programme dantesque. Entre autres formations, soirée gastronomique, table ronde, investissements humains et soirée de gala, le Board de l’Office du Baccalauréat a pensé à la femme démunie en général et aux petits enfants en particulier au travers d’une visite dans un orphelinat : l’orphelinat  » Le Bon Berger  » situé à Nkoabang, quartier périphérique de la cité capitale. Émulation ; voilà le mot qui résume le mieux l’ambiance et les sentiments partagés par les deux parties. Le temps d’une visite, nous avons tous compris la chance qui était la nôtre. Voir ces petits enfants qui, pour la grande majorité, n’ont même pas souvenir de l’âge auquel ils sont arrivés dans ce centre d’accueil a déclenché chez certains une profonde tristesse allant jusqu’à écraser une larme dans des endroits seuls en y repensant. Maman Ngono, appelée affectueusement « Rémé » par les enfants, signale lors de son allocution que son centre, créé par elle-même dans sa jeunesse il y a 25 ans à la suite d’un appel de son cœur qui aime les enfants, compte à ce jour 80 pensionnaires. Certains de ses pensionnaires ont eu la chance de devenir ingénieurs, médecins, enseignants et hommes en tenue. L’orphelinat  » Le Bon Berger  » abrite des enfants de tout âge ; tant des nouveau-nés que des jeunes adolescents. Une jeune adolescente témoigne ne pas savoir l’âge auquel elle y a atterri. Aujourd’hui, elle est candidate au Baccalauréat de l’enseignement secondaire général. De la joie, de la reconnaissance et des remerciements à l’endroit du Directeur Général de l’Office du Baccalauréat qui, en ce jour de célébration, a tenu à donner un peu de sourire à ces enfants-là qui sont tous les nôtres.
 

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